GROUPEMENT D’ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES SITES ET DE L’ENVIRONNEMENT DE LA COTE D’AZUR.

50 Ans de Presence

Le GADSECA est un groupement d’associations de défense de l’environnement et des sites de la Cote d’Azur. Depuis près de 50 ans il agit et évolue avec et pour les associations environnementales rejointes par des personnes individuelles dans la défense de l’environnement sur tout le département des Alpes Maritimes de l’ouest à l’est, du sud au nord, de la Méditerranée aux Alpes. Les membres du GADSECA, issues d’associations de différentes villes et villages, sensibilisées aux problèmes environnementaux concernant la faune, la flore, les sites, le patrimoine paysager ainsi que tous les projets, aménagements dont l'impact peut porter atteinte au cadre de vie et à la santé publique, sont devenus de véritables experts et interlocuteurs reconnus de tous les acteurs du département et siègent en leur nom depuis longtemps à toutes les commissions officielles d’une manière continue et assidue en tant que titulaire ou suppléant.


LE GADSECA a été créé en octobre 1970 par un groupe de bénévoles soucieux de préserver la beauté et la nature spécifique de la Côte d’Azur.

 

Les premiers objectifs visaient le regroupement dans le département, d’associations locales en vue de les soutenir dans le combat en faveur de l’environnement ainsi que la recherche du dialogue avec les élus, les administrations et tous les décideurs et ceci en totale indépendance vis à vis des groupes de pression ou politiques

 Sous l’impulsion de ses présidents successifs, le GADSECA a développé fortement son action dans divers domaines

  • Lutte contre l’urbanisation abusive, la réduction des zones naturelles, l’exploitation anarchique des carrières, la privatisation du littoral 
  • Contribution au classement des sites en danger
  • Actions contre les atteintes à la qualité de la vie, contre les pollutions
  • Opérations de sensibilisation à l’environnement auprès des scolaires.

Notre Mission

Notre Mission en 2018 s'axe autour des thèmes suivants:

  • Aider les associations
  • Défendre les sites méditerranéens et alpins, le patrimoine et la nature
  • Participer aux documents de référence structurant le territoire
  • Diffusion d'informations grand public
  • Combattre les pollutions
  • Préserver l’environnement : ESPACES NATURELS - SITES -  SOL - EAU - AIR - MER

« Nous voulons être en amont des grands projets »

A l'aube de ses 50 ans, le Groupement des associations des sites et de l'environnement de la Côte d'Azur mise sur la pérennité : réunir des experts et leur donner les moyens d'agir.  En 2020, le Groupement des associations de défense des sites et de l'environnement de la Côte d'Azur (Gadseca) soufflera ses 50 bougies. Une longévité remarquable pour cette association agrée par la préfecture de protection de l'environnement. Après une période de crise, puis l'élection d’un nouveau bureau l'armée dernière, le Gadseca, riche de seize associations est prêt à repartir pour 50 ans ! Fidèle à ses objectifs premiers comme la lutte contre l’urbanisation abusive, la réduction des zones naturelles et l'exploitation anarchique des carrières, etc. Mais avec une méthode de travail remise à jour avec les associations et les autorités. Rencontre avec Stéphane Amour. Président et Jean-Denis Pettiti, trésorier.

 

Quel est votre rôle auprès des associations ?

 L'accompagnement au quotidien. Le conseil et l'expertise. Nous voulons améliorer la qualité et l'efficacité des services rendus aux adhérents. Cela passe par la collecte et l'appropriation de l'information nécessaire pour la rendre disponible aux associations.

 

Quelles informations voulez-vous vous « approprier » ?

Les textes législatifs et réglementaires, l'information générale sur l'environnement et la qualité de vie dans le département. Il y a aussi le recueil de données plus locales ou plus spécifiques. L'objectif est de mettre tout cela en commun pour dégager orientations et propositions. Nous voulons être en amont des grands projets, avec des propositions et également en aval, avec un suivi régulier des chantiers, par exemple. Nous sommes neutres, apolitiques et n'appuyons aucun lobbying.

 

C'est nouveau : la mutualisation passe par le numérique...

Un site Internet a été créé, ainsi qu'une page Facebook et un compte Twitter.

 

Quels sont les principaux sujets traités par le Gadseca ?

L'eau, l'air, la terre et le sous-sol ! Tout est lié. Notamment lors du traitement des déchets, du risque d'infiltration des eaux et des polluants, des carrières, etc. Il y a aussi les espaces naturels, agricoles et arborés, les patrimoines et les sites, le paysage maritime, valléen et montagnard, l'aménagement et la valorisation du territoire, la circulation et les transports, les grandes infrastructures...

 

Votre position par rapport au projet OpenSky à Valbonne ?

Pour l'instant, nous ne disposons pas de tous les éléments d'information. Il faut dire que celle-ci dans ce dossier est fluctuante ! Des associations se sont positionnées radicalement contre. Nous voulons plus d'informations...

 

Avec les autorités, vous prônez une attitude apaisée

A force de crier ou vitupérer certains deviennent inaudibles, même si la cause défendue est valable. Il est hors de question de se laisser enfermer dans une caricature stérile. Nous évitons les conflits frontaux. Ester en justice doit être l'ultime ressource. Il faut élaborer des messages et des propositions réalistes et concrètes.

 

Avez-vous les moyens d'agir ?

Le Gadseca est membre de multiples commissions départementales. On s'aperçoit que les décisions sont prises une fois la réunion convoquée. D'où la nécessité de disposer des informations en amont.

 

D'où cette idée de chambre environnementale ?

Nous avons longuement réfléchi en nous inspirant des chambres consulaires existantes : commerce et industrie, métiers et artisanat... Elles sont dotées de moyens financiers et d'experts. Pourquoi ne pas créer une chambre consulaire dédiée à l'environnement. De plus en plus de tribunaux possèdent leurs propres spécialistes.

 

Comment procéder ?

Le projet sera soumis au ministère de l'écologie et de la transition énergétique.

 

Les célébrations de vos 50 ans démarrent cette année ?

Nous n'attendrons pas le 16 octobre 2020 ! Notre projet est de communiquer sur « 50 ans : 50 acteurs » en mettant en valeur celles et ceux qui ont été exemplaires, dans un projet, autour d'une réalisation, d'un combat... C'est le moyen de célébrer ceux qui sont la mémoire du Gadseca et de leur dire : on compte toujours sur vous. C'est faire le lien avec l'avenir.

 

 

Article Nice Matin - Jeudi 29 Mars 2018